L'horloge affichait un insolent 6h45 lorsqu'elle se réveilla avec une folle envie de sentir la main de son amour ébouriffer ses cheveux. Elle se retourna, se serra contre le corps chaud de l'homme qui dormait avec elle. Encore un peu de sommeil. Encore un peu...
Le poids des chairs. Le gout du sang, Le parfum grenat de ton ventre. Les doigts sur ta peau et le bleu des veines. Nos énergies contraires. S'ouvrir, perdre le nord ou le haut, oublier qu'une force nous est supérieure. ondes aux amplitudes infinies, le seuil du monde et l'éternité des marées. se faire ténèbres. Une seconde éternelle, et nos âmes brulées. emprunter les voies abandonnées. Passer de proie à prédateur. Et un destin plus grand que nous. Ralentir à l'ultime la danse de nos émotions, dans une sphère où le temps n'est plus. Nos océans de peaux en tempêtes. Mesurer les manques. Compter...
Vous étiez là, m'entourant de vos maux Nos routes jointes, les larmes mêlées j'étais buvard, fané, à l'écoute empli d'un bruyant silence de forêt Vous me vouliez votre vassal Lacets, noeuds, ligatures et liens Et je m'en émouvais pourtant de vos gestes lointains comme une étoile Mais qui sera Mon abris, des bras l'eau sous les ponts, les vents furieux tous les claquements des étendards Et l'innocente paix viscérale ? Je n'entends plus, comme l'oxyde vos maux ont fait une gangue et dans cette chrysalide de mémoire morte j'expérimente l'oubli
Le site de MSN actualité a un drôle d'humour en mettant à la "une" la victoire de Barack Obama avec les couleurs d'un film qui sortira le 10 décembre : "Le jour où la Terre s'arrêta". Drôle de téléscopage d'événements !